Qui sommes nous?

Bogaerd

Depuis 1993, hervé Bogaerd à repris l'activité initiée par son père. La sarl H.Bogaerd est immatriculée à Lille, sous le numéro de RCS 391 982 584. Située à Cysoing (Nord), au coeur du pévéle et de la métropole Lilloise la société est restée centrée sur son secteur premier d'activité : la location avec opérateur de matériel de construction. L'entreprise d'hervé Bogaerd est spécialisée dans les travaux publics, les chantiers d'assainissement, la pose de réseaux... Hervé Bogaerd est un dirigeant ayant le souci permanent de la satisfaction du client, du respect de la sécurité, de la qualité et de l'environnement. Efficace et réactive, son équipe intervient également auprès des particuliers pour des travaux d’assainissement, de terrassement, de fouilles ou fondations, de construction de puits canadiens et d’aménagement paysager.


Les chevaux

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Cette stupide entorse de la cheville qu’elle traîne depuis deux jours ne freinera pas son élan. Ce week-end, la Cysonienne Valérie Bogaerd participe à son premier concours d’attelage, à Genech, dix ans après avoir tout plaqué à un niveau national. Valérie dirigera tout le week-end les poneys Rigoletto du Fort et Quikli du Mesnil sous l’œil avisé d’André.
À l’origine, c’était André, son papa, qui devait monter dans la carriole. Pour le fun. Sauf que cet ancien agriculteur, passionné de chevaux et fondateur du club hippique de Cysoing, a quand même 80 printemps. Ce n’était pas raisonnable. Alors Valérie a décidé de prendre les rênes, pour lui faire plaisir.
Dans cette famille, on naît avec le gène du cavalier de père en fils et filles depuis longtemps. Valérie a d’ailleurs poussé ses premiers cris à quelques mètres des boxes, il y a 45 ans. Dès que ses petites jambes ont commencé à la porter, ça a été pour sauter sur la croupe des poneys. Après s’être frottée aux concours de sauts d’obstacles, elle a suivi son père dans l’attelage. C’est lui qui a façonné sa conduite dans cette approche si différente de l’animal. « Il faut une très grande complicité, beaucoup plus que quand on monte, explique-t-elle. Il n’y a pas de contact, tout se fait à la voix. »
La jeune femme a rapidement saisi les subtilités de la discipline, pour se hisser à un niveau national. « Tous les ans, nous allions aux championnats de France et dans de grands concours, se souvient André. En 1998, nous sommes montés à deux sur un podium. C’était un jour formidable ! » C’était quelques années avant que la famille ne claque la porte des compétitions, déçue « de certaines organisations ».
La tête près du bonnet
Depuis, André tournait un peu en rond dans la grande ferme familiale où il accueille des chevaux en pension. Et ces deux hongres blancs, mélange d’arabe et de poney welsh, n’arrêtaient pas de lui trotter dans la tête. « Leur propriétaire, un copain, m’a demandé si on pouvait les atteler et les sortir en compétition, pour voir ce qu’ils valent. » Ni une ni deux, le duo n’a pas tardé à retrouver ses marques. Valérie a sauté dans la carriole et André a repris de la voix pour guider ce drôle d’équipage. Parce que l’arabo-welsh, c’est quelque chose… « Les poneys sont sympas mais ils ont du gaz », sourit la meneuse derrière ses rênes. « Ah ça, ils ont la tête près du bonnet », rigole André en fin connaisseur.
Pour sa première sortie ce week-end après un mois de préparation intensive, la famille Bogaerd s’offre un galop d’essai. Une bouffée de bonne humeur à partager avec les animaux. « Nous ferons le point dimanche soir pour voir si les poneys ont pris du plaisir et si nous avons réussi quelque chose de propre », confie Valérie, qui ne veut pas entendre parler d’une nouvelle carrière. En tout cas, pas encore. Voir briller une nouvelle fois les yeux de son père lui suffira amplement.
Ce concours d’attelage se poursuit toute la journée et demaini, dès 7 h 30, sur le terrain en face de l’Institut. Il est ouvert au public. Les épreuves de dressage et de maniabilité ont lieu sur place. Le marathon, lui, se déroulera dans le bois de Genech. L’entrée est gratuite, petite restauration possible sur place.

André Bogaert est devenu champion de France et d'Europe d'attelage de chevaux de trait avec deux étalons trait du Nord issus du haras de Compiègne, et sélectionnés sur leurs performances dans cette discipline : Cimbad et Albatros. L'achat de ces deux chevaux par les haras nationaux aurait été impossible quelques années auparavant car les administrateurs du stud-book s'y seraient opposé[32].